Le mausolée Demidoff

Elizaveta Alexandrovna Stroganova (francisé en Stroganoff ou Strogonoff; 1779-1818), descendante d'une lignée d'industriels russes ayant fait leur fortune dans le commerce du sel et des fourrures, épousa en 1795 Nikolai Nikitich Demidov (Demidoff; 1773-1828). Ce dernier était lui aussi issu d'une grande dynastie industrielle: à la fin du XVIIIème siècle, les usines Demidov produisaient 40% ...

Avenue Feuillant: d’où vient le nom?

J'ai longtemps cru que l'avenue Feuillant tirait son nom de l'ordre monastique des Feuillants ou bien même du Club des Feuillants, l'un de ses membres rescapé des la guillotine ayant peut-être été inhumé dans les parages. Il n'en est rien... L'avenue Feuillant est figurée en rouge, de même que les divisions limitrophes. Source: https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=52006523 Mme Feuillant, ...

Le projet de Brongniart (1813)

Le projet de l'architecte Au crépuscule de sa carrière, Alexandre-Théodore Brongniart, architecte reconnu et inspecteur général en chef de la Deuxième section des Travaux publics du Département de la Seine et de la Ville de Paris, se voit charger de concevoir le plan du cimetière de l'Est, dit du Père-Lachaise ou Mont-Louis. Sa tâche est de ...

15 tombes remarquables en 1813

Point de Jim Morrison, d'Oscar Wilde ou d'Édith Piaf alors qui étaient les stars du Père-Lachaise en 1813? Ce qui nous intéresse aujourd'hui, ce sont les tombes remarquables indiquées sur le plan établi par Alexandre-Théodore Brongiart en 1813. 15 numéros, notés en haut à droite du plan ci-dessus, correspondent à 15 monuments ou groupes de monuments ...

Les communs du Mont-Louis

Si le Mont-Louis est un domaine d'agrément au XVIIème siècle, c’est aussi un domaine campagnard extra muros qui nourrit jusqu'à sa mise en vente en 1763 une foule de personnes, propriétaires, hôtes de passage et employés. Pas étonnant donc que dans la partie basse du terrain, on trouve les communs du domaine, un ensemble de ...

Chemin du Coq: d’où vient le nom?

Le chemin du Coq est figuré en rouge, de même que les divisions limitrophes. Source: https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=52006523 De 1818 à 1820, il y avait à l'entrée du chemin une tombe ornée d'un coq en faïence peinte pour donner l'illusion du bronze. On pouvait lire cette indication sur le barreau sur lequel le volatile était perché: "Je ...

L’orangerie (ca. 1700 – 1881)

L'orangerie des Père Jésuites se trouvait en bas de l'allée de tilleuls qui conduisait de la porte d'entrée, rue Saint-André, à la demeure en haut de la colline. Jusqu'à la vente du domaine en 1763, elle avait abrité les orangers, citronniers et grenadiers du jardin pendant les mois d'hiver. Si sa date de construction n'est ...

La citerne – 24ème division

Les visiteurs prennent souvent ce petit édifice de pierre blonde pour une tombe mais il s'agit en fait de la  citerne qui a donné son nom au chemin qu'elle borde. Cadastre de 1888 Dans le Procès verbal de l'estimation du domaine de 1803, cette construction est décrite comme "un regard ou un réservoir revêtu de maçonnerie ...

Les premières inhumations

Le cimetière de l'Est, dit du Père-Lachaise, ouvre le 21 mai 1804. Dès les premiers mois d'existence du cimetière, trois types d'inhumations sont proposés aux Parisiens du quart nord-est de la capitale. la tranchée gratuite ou fosse commune la fosse individuelle temporaire: 50 francs pour une durée de 5 ans renouvelable. la concession à perpétuité: ...

La maison des Jésuites (ca. 1685-1820)

La maison qui se trouvait encore dans le domaine du Mont-Louis en 1804, au moment de l'ouverture du cimetière, avait été construite entre 1682 et 1685 grâce aux largesses de Louis XIV envers son confesseur le Révérend Père de La Chaise. La maison en 1685, extrait d'une gravure des Pérelles En 1803, quand Louis Baron Desfontaines ...