De 1818 à 1820, il y avait à l’entrée du chemin une tombe ornée d’un coq en faïence peinte pour donner l’illusion du bronze. On pouvait lire cette indication sur le barreau sur lequel le volatile était perché: “Je veille pour vous réveiller au jour du jugement dernier.“
Cet inhabituel ornement se trouvait sur la tombe de Mme Billon, née Sophie Rosalie Ganneron, morte le 30 septembre 1818. Quand M André Billon, commandant d’armes et capitaine au 9ème régiment de hussards, vint rejoindre son épouse dans la tombe deux ans plus tard, le 5 mai 1820, le coq de faïence fut enlevé et une pierre tombale double vint recouvrir la sépulture du couple (source: Marchant de Beaumont, 1820).
Le coq fut de toute évidence replacé sur la tombe quelques temps après l’inhumation de Monsieur Billon puisqu’il était toujours visible en 1978 si j’en crois la photo ci-dessous prise par le photographe Michel Dheurle et conservée au Cabinet des Arts Graphiques du Musée Carnavalet.
Le monument existe toujours aujourd’hui, en bordure du chemin du Coq bien sûr. Le coq a malheureusement disparu mais le nom est resté.
octobre 1, 2017
Madame,
Permettez-moi de préciser que mon aïeul, André Billon, n’était pas commandant d’artillerie, mais commandant d’armes et capitaine au 9ème régiment de hussards. Cordialement.
octobre 1, 2017
C’est corrigé, merci.