15 mai 1791 Transfert de la propriété des cimetières aux autorités communales. A ce stade certains cimetières paroissiaux demeurent et les cimetières Vaugirard et Sainte-Catherine sont affectés à la rive gauche alors que Montmartre (Champs-du-Repos, sous Montmartre) et Sainte-Marguerite le sont à la rive droite. 21 ventôse an IX (12 mars 1801) Arrêté préfectoral ordonnant la création de ...
Père-Lachaise: 1804-1824
Naissance du cimetière moderne
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Décret impérial sur les sépultures
Au Palais de Saint-Cloud le 23 Prairial an XII Napoléon, par la grâce de Dieu et les constitutions de la République, Empereur des Français ; sur le rapport du Ministre de l'Intérieur ; le Conseil d'État entendu, décrète : TITRE 1er Des sépultures et des lieux qui leur sont consacrés. Article 1er Aucun inhumation n'aura lieu dans les églises, ...
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Relevé des inhumations au Père-Lachaise, 1804-1815
Peut-être ne le savez-vous pas encore mais les Registres journaliers d’inhumation des cimetières parisiens sont enfin en ligne. Hourra ! Nous voilà avec une jolie banque de données à portée de clic : elle intéressa les historiens comme les généalogistes. Voici le lien: http://archives.paris.fr/r/216/cimetieres/ A lire pour mieux comprendre Attention ces registres ne sont pas toujours faciles à manipuler et ...
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Le projet de Brongniart (1813)
Le projet de l'architecte Au crépuscule de sa carrière, Alexandre-Théodore Brongniart, architecte reconnu et inspecteur général en chef de la Deuxième section des Travaux publics du Département de la Seine et de la Ville de Paris, se voit charger de concevoir le plan du cimetière de l'Est, dit du Père-Lachaise ou Mont-Louis. Sa tâche est de ...
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Les communs du Mont-Louis
Si le Mont-Louis est un domaine d'agrément au XVIIème siècle, c’est aussi un domaine campagnard extra muros qui nourrit jusqu'à sa mise en vente en 1763 une foule de personnes, propriétaires, hôtes de passage et employés. Pas étonnant donc que dans la partie basse du terrain, on trouve les communs du domaine, un ensemble de ...
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L’orangerie (ca. 1700 – 1881)
L'orangerie des Père Jésuites se trouvait en bas de l'allée de tilleuls qui conduisait de la porte d'entrée, rue Saint-André, à la demeure en haut de la colline. Jusqu'à la vente du domaine en 1763, elle avait abrité les orangers, citronniers et grenadiers du jardin pendant les mois d'hiver. Si sa date de construction n'est ...
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La citerne – 24ème division
Les visiteurs prennent souvent ce petit édifice de pierre blonde pour une tombe mais il s'agit en fait de la citerne qui a donné son nom au chemin qu'elle borde. Cadastre de 1888 Dans le Procès verbal de l'estimation du domaine de 1803, cette construction est décrite comme "un regard ou un réservoir revêtu de maçonnerie ...
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Les premières inhumations
Le cimetière de l'Est, dit du Père-Lachaise, ouvre le 21 mai 1804. Dès les premiers mois d'existence du cimetière, trois types d'inhumations sont proposés aux Parisiens du quart nord-est de la capitale. la tranchée gratuite ou fosse commune la fosse individuelle temporaire: 50 francs pour une durée de 5 ans renouvelable. la concession à perpétuité: ...
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Que reste-t-il du Mont-Louis en 1804?
Je me suis souvent demandée à quoi pouvait bien ressembler le Père-Lachaise au moment où l'on procéda aux premières inhumations en 1804. En 1762, quand le domaine est vendu par les Jésuites, c'est un Versailles en miniature. On y trouve une maison offrant une vue panoramique sur des terrasses ornées de parterres à la française, des ...
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La maison des Jésuites (ca. 1685-1820)
La maison qui se trouvait encore dans le domaine du Mont-Louis en 1804, au moment de l'ouverture du cimetière, avait été construite entre 1682 et 1685 grâce aux largesses de Louis XIV envers son confesseur le Révérend Père de La Chaise. La maison en 1685, extrait d'une gravure des Pérelles En 1803, quand Louis Baron Desfontaines ...